h = FA tan(α) = FB tan(β) = FC tan(γ) soit FA = h/tan(α) etc...
Dans le triangle ABF :
AF² = BF² + AB² - 2 AB.BF cos(θ)
et dans le triangle BCF :
CF² = BF² + BC² - 2 BC.BF cos(π - θ)
Soit avec les données de l'énoncé et cos(π - θ) = -cos(θ) :
h²/tg²(α) = a² + h²/tg²(β) - 2.a.h/tg(β) cos(θ)
h²/tg²(γ) = b² + h²/tg²(β) + 2.b.h/tg(β) cos(θ)
L'élimination de cos(θ) entre ces deux équations donne :
h² = (a²b + ab²) / ( b/tg²(α) + a/tg²(γ) - (a+b)/tg²(β) ) |
et donc h.
Application numérique :
tan²(30°) = 1/3, tan²(60°) = 3, tan²(45°) = 1,
donne
h² = 100×110×210/( 110×3 + 100 - 210/3) = 6416.67 et h = 80.10.
Les bissectrices de AMB coupent AB en I et J et le lieu de tous les points M avec
MA/MB = tg(β)/tg(α)
est le cercle de diamètre I J (cercle d'Apollonius).
En fait les points I J étant les limites de validité du triangle AMB sont tout simplement les projections de U et V sur AB.
La construction effective d'un point M particulier est donc inutile pour construire le cercle d'Apollonius.
En recommençant la construction avec BC et γ, l'intersection des deux cercles d'Apollonius donne le point F.
Puis h = FS s'en déduit aisément.